"Nous allons maintenant tenter de faire reconnaître la faute inexcusable de Renault, qui avait une obligation d'assurer la sécurité et de protéger la santé physique et mentale de son salarié", poursuit l'avocate. Renault a pour sa part "pris acte" de la décision de la CPAM, selon une porte-parole du constructeur automobile. NOUVELLE DÉCISION DE LA CPAM
La CPAM avait rejeté, le 17 janvier, dans une première décision le classement du suicide en accident du travail, après une enquête jugée "bâclée" par l'avocate de la veuve du salarié. La Caisse nationale d'assurance-maladie a demandé à la CPAM de réexaminer ce cas, ce qui a donné lieu à cette nouvelle décision.
Un deuxième cas de suicide, celui d'un technicien qui s'est noyé le 22 janvier aux abords du Technocentre, n'a pas été reconnu comme un accident du travail, a indiqué Renault. Selon une source proche du dossier, cette décision résulte du fait que le corps a été retrouvé aux limites du site. L'heure du décès n'étant par ailleurs pas précise, le salarié pouvait avoir mis fin à ses jours en dehors des horaires de travail.
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