Le 4 novembre 1971, Lacan parle à Ste Anne de la jouissance (extraits). Il y a quelques indications à propos du suicide :
1- Le sujet rate toujours la jouissance
2- c’est ce que Freud évoque sous le nom de : « instinct de mort »
3- le seul acte qui pourrait être achevé du point de vue de la jouissance serait le suicide
4- mais, il n’y a pas d’acte qui réussisse du point de vue de la jouissance (ni de discours qui ne soit pas du semblant)
5- qu’un acte soit raté est la condition d’un semblant de réussir
6- ce en quoi le suicide « mérite objection »
7- on n’a pas besoin que ça reste une tentative pour que ce soit de toute façon raté
8- le suicide est un acte raté du point de vue de la jouissance
Petite précision : à cette époque, Lacan s’attache à penser le réel comme ce qui échappe à la symbolisation, au discours et au semblant. Cela le conduit à en déduire que le rapport sexuel est un semblant (il n’y a pas de rapport sexuel).
Deux remarques après la lecture de ce passage :
1- il n’y a pas d’acte suicidaire qui ne soit pas du semblant (de l'ordre symbolique)
2- sauf peut-être pour les moines Boudhistes ?
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