Sophie Bialek et Pierre Sidon évoquent la façon scandaleuse dont l’INPES réalise sa campagne sur la dépression. Au décours de la discussion apparaît la question du suicide. Ils signalent deux raisons pour expliquer l’inefficacité des antidépresseurs contre le suicide. Ils étaient les invités de Jacques Munier lors de son émission radio, « A plus d’un titre » de France culture, ce vendredi 9 novembre 2007.
Voici les raisons alléguées :
1- les antidépresseurs sont déjà largement répandus. Depuis leur énorme développement commercial dans les années 70, ils sont maintenant utilisés pour tout : contre la dépression, mais aussi d’autres troubles comme certaines psychoses. Il ne sera pas possible d’en augmenter la diffusion d’un point de vue quantitatif. Il est inutile d’en attendre plus que ce qu’ils sont censés faire dès maintenant.
2- Rien n’est prouvé en ce qui concerne l’effet clinique des antidépresseurs contre le risque suicidaire. Plus précisément, les résultats des études sont contradictoires. Certaines études montreraient des effets éventuellement utile, d’autres une action des antidépresseurs pouvant favoriser le passage à l’acte suicidaire. La science est divisée. Elle ne sait pas ce qu’il en est.
Personnellement, je pense que ce n’est pas parce que je mets un patch de nicotine que j’arrêterai (ou pas) de fumer…
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