Existe-t-il un suicide d’homme et un suicide de femme ? C’est ce que Philippe Roy semble croire.
Roy est l’auteur d’un mémoire de maitrise de l’UGTR de Montréal sur le suicide des hommes voir . Pour un homme, le fait « d’échouer comme père, comme pourvoyeur familial ou comme travailleur » serait le principal motif du passage à l’acte. Il souligne ainsi la question « culturelle », et suspecte la « perte d’identité masculine ». Il remarque que les services réseau de santé « obligent les hommes à laisser leur masculinité à la porte » et milite pour que ces services respectent les « particularités » des comportements masculins. Car les hommes « demandent de l’aide en bousculant et en gueulant » !
Certes, l’épidémiologie du suicide semble lui donner raison…. Ces études portent sur les moyens du suicide : le mode de passage à l’acte serait sexualisé. Roy fait le pas suivant.
Mais, rien de moins sur si l’on n’y regarde pas de plus près ! voir.
Roy est-il sexiste ?
Comme le remarque Eric Langevin voir, pourquoi ne pas faire crédit au système de santé de sa capacité « d’adaptation » aux hommes ?
Au-delà de la question du suicide, Roy ne militerait-il pas contre une cause un peu plus « vaste » ? voir. Il le dit lui-même : le sexisme est passé d’un extrême à l’autre. Roy le fait débouler dans la question du suicide…. Le suicide : un nouveau champ de bataille ?
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